• SES INÉGALITÉS HOMMES/FEMMES


    Loi en France :

    Texte fondateur et emblématique du quinquennat de François Hollande, la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes aborde le sujet des inégalités dans toutes ses dimensions. Elle comprend des mesures fortes pour améliorer le quotidien des femmes, faire progresser leurs droits et changer les mentalités. Malgré ça il y a toujours de fortes inégalités de salaires entre Femmes et Hommes.


    Une femme salariée = un homme salarié ?

    Les femmes sont moins bien payés, preuve elles gagnent en moyenne moins de 450 euros. Cela ne fait que depuis les années 1965 qu'elle ont le droit de travailler sans la permission de leurs maris.

    Depuis les années 1950, le taux d'activité des Françaises n'a cessé de progresser. Il était de 45,7 % en 1965 et de 62,1 % en 2002, pour l 'ensemble des actives, et de 90 % pour la tranche des 25-24 ans.

    La sociologue Michèle Ferrand dit : «  Dans les représentations sociales dominantes, l'emploi des hommes reste prioritaire, les femmes étant censées pouvoir toujours se replier sur la famille. »

    Autrement dit, le salaire des femmes reste souvent considéré comme un salaire d'appoint.

    Elle dit aussi : « Si les femmes sont en moyenne plus diplômées que les hommes, elles occupent moins souvent un emploi au niveau supérieur, qu'il s'agisse d'emplois cadres ou d'emplois ouvriers qualifiés. » Donc Dans un premier temps les femmes accèdent moins fréquemment aux postes les plus élevés.

    Les recherches menées par la sociologue Jacqueline Laufer montrent qu'il n'y a que 7 % de femmes dans les équipes dirigeantes, car les recruteurs ne préfères pas engager une femmes qui tombe enceinte et qui s'occupe de sa famille.

     

    Ensuite les ouvrières sont pour moitié non qualifiées et si, entre 1992 et 2002, le nb d'ouvrières qualifiées a progressé d'avantage que celui des ouvriers qualifiés, pourtant les carrières des ouvrières sont très souvent bloquées. Du coup leurs conditions de travail sont nettement plus défavorable que celle des ouvriers: elles sont plus nombreuses à travailler à la chaîne, n'ont pas l'initiative de leurs moments de pause...

     

    Les emplois moins rémunérés du type : caissière, assistante maternelle ou encore vendeuse sont majoritairement occupés par des femmes.


    (Diapo 24% d'écart de salaire: graphique)

    Le revenu salarial des femmes est inférieur de 24 % à celui des hommes en 2014, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Si les inégalités se réduisent légèrement (elles étaient de 27 % en 1995), elles restent très marquées parmi les cadres et les hauts revenus.


    (10% de discrimination pure)

    Une partie de l’écart salarial s’explique par le recours plus fréquent au temps partiel et aux emplois moins valorisés : 44,8 % des emplois féminins sont concentrés dans quelques secteurs peu rémunérateurs, comme l’administration publique, la santé, l’enseignement ou l’action sociale, selon l’Insee. Pourtant lorsque l’on compare les rémunérations à conditions équivalentes (secteur, temps plein, âge, etc.), il reste un écart de 9,9 % qui constitue une « discrimination pure


    (quatre heures trente-huit par jour pr le ménage et les enfants)

    Une étude réalisée par l’Insee sur les tâches ménagères montre de fortes disparités au sein des couples, à tout âge de la vie. Les inégalités se sont atténuées en trente ans mais restent élevées : les femmes consacrent chaque jour cent quatre-vingt-trois minutes aux tâches domestiques et quatre-vingt-quinze minutes aux enfants (soit quatre heures trente-huit en moyenne), soit deux fois plus que leurs conjoints (deux heures vingt-six en moyenne). Et lorsqu’on regarde en détail, les hommes choisissent en priorité les tâches les plus valorisantes – bricolage, jardinage, jeu avec les enfants –, reléguant les femmes au ménage et à la cuisine.


    Assiste-t-on à la disparition de la femme au foyer ?

    Il y a de moins en moins de femmes au foyer, car aujourd'hui la maternité n'empêche plus les femmes de travailler. Le taux d'activité des mères de deux enfants est passé de 26 % en 1962 à 76 % en 2002. Maintenant les femmes cumulent activité professionnel et charges familiales.


    Comment promouvoir l'égalité au travail?

    Le 13 juillet 1983, la loi Roudy promouvait "l'égalité professionnelle". A u niveau Européen, le traité d'Amsterdam affirme le principe d'égalité de traitement dans son article 141.

    Pour le sociologue Louis Chauvel, il est impératif de 1) promouvoir, auprès des jeunes filles, les métiers les plus masculins; de 2) accélérer les carrières des femmes qui sont aux échelons intermédiaires, avec une ouverture de recrutements par la promotion interne et la formation continue.

    Mais ce n'est pas suffisant, car les diplôme des femmes "rapporte" moins que celui des hommes, sur le marché du travail.

    Exemple : L'Islande est devenu le premier pays au monde où les inégalités Femmes-Hommes sont illégales. Le 1 janvier 2018, une loi de parité salariale est entrée en vigueur dans ce pays de 330 000 habitants. La loi impose une sanction financière en cas d'écart de salaire. En plus de ça en Islande, l'homme peut prendre 3 mois de congé paternité, contre 11 jours consécutif en France (18 jours si naissance de jumeaux).

     

     

    (33% de temps partiel parmi les mères)

    Les femmes subissent davantage les contraintes des enfants au niveau professionnel : seules 72 % des mères de famille ont un travail, contre 85 % des pères, et parmi ces dernières, un tiers (33 %) travaille à temps partiel, contre seulement 4 % des pères en moyenne.

     

     


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